Buck in the Day
Sujet: Glenn "Big Dog" Robinson. Ailier.
Signe particulier: Scoreur.
Déjà, pour commencer, tu te doutes bien que si un jour tu as rendez vous un soir, dans la rue, pour acheter au black le dernier album de Colonel Reyel, et que ton revendeur se fait surnommer "Big Dog", t'auras pas à faire à un blagueur.
On ne
donne pas Big Dog comme sobriquet au gendre parfait. T'imagines toi, Tim
Duncan se faire appeler Big Dog ? ... Bon oui, ok, mais je suis prêt à
parier ma dernière paire de sneakers que dans ta tête tu imagines un
Saint Bernard. Du coup le nickname perd en charisme. Non, big dog,
c'est un chien qui lâche pas le no-nosse. Un Amstaff qui a pas son cota
de croquette si sa stat au scoring ne se situe pas au moins au delà de
la barre des 20 pions.
Voici un joueur retiré depuis la saison
2004/2005 qui joui toujours d'une aura intacte dans la street, il est
régulièrement cité dans les textes de rap US, et qui a marqué toute une
génération d'NBA fans. Big Dog est un pur produit de l'Indiana, cet état
amoureux du basketall. Il y a fait son cursus universitaire, à Purdue,
et avant ça il a construit sa réputation à Gary Rosevelt High School,
dans sa ville natale. En 4 années, il a conduit Gary à un bilan de 73-7,
pratiquement le score d'Allemagne-Brésil.
Avec Purdue il
établi des records de points et à une tendance à avoir le caleçon qui
gonfle au moment de prendre les shoots clutchs.
"Glenn possède
toutes les choses qu'un coach ne peut enseigner - le corps athlétique,
la vitesse, la détente et l'instinct naturel" déclara l'analyste Dick
Vitale durant la saison 94. "Il est ce type de joueur qui peut dominer
un match de bout en bout". Il a produit cette saison 93-94 une
monstrueuse ligne de stats avec Purdue 30.3 points et 10.1 rebonds par
match.
Il n'a pas seulement été un des meilleurs scoreurs de toute
l'histoire de la NCAA, il était à cette période le meilleur joueur du
pays. Pour tout le monde il est le 'next best thing' et son arrivée en
NBA va faire beaucoup de mal.
Les Bucks le savent et il fut drafté devant Jason Kidd et Grant Hill en 1994, en 1st pick.
Sa carrière ne démarre pas si bien, la NBA ne le récompense pas du
titre de Rookie of the year. Bon nombre d'observateur ont avancé l'idée
que Big Dog Rob, 22 points par match, paye son énorme contrat rookie de
$68 Millions sur 10 ans qui est très critiqué. Le plus gros contrat
rookie de l'histoire.
Glenn était Melo avant Melo. Et sa
rivalité avec Grant Hill ressemble beaucoup à celle qui oppose Melo à
Lebron de nos jours. Le Top scoreur à qui on en demande plus face au all
around player altruiste.
2eme saison, 2eme mauvaise nouvelle.
Il se blesse et ne peut honorer la dream team 3 ( la redeem team ) de
sa présence. Le gant de toilette glove Gary Payton sera sélectionné à sa
place.
Peu importe, Big Dog réagit et devient double all star sous le maillots des Bucks.
Après la saison 2001-2002, le cerf se transforme en aigle et est tradé, à 29 ans, chez les Hawks d'ATL.
Il y effectue une saison solide, tenant toujours sa moyenne de 20
points par match, puis sera tradé la saison suivante pour être le Robin
d'Allen "Batman" Iverson. Le duo ne sera qu'un feu de paille, peu de
complicité, une tendance à se marcher dessus et les blessures ... à 31
ans Big Dog commence à tirer la langue et le jeune chien craint par tous
ses adversaires se promène sans muselière. Il est moins dangereux.
Une
dernière saison chez les Spurs, 9 matchs, 10 points de moyenne et Big
Dog quitte la NBA, jeune mais usé par les blessures. SAS lui offrira
tout de même une bague de champion, une bague qu'il n'a pas gagné sur le
terrain mais qui récompense comme un signe sa carrière. Le joueur se
retire avec une moyenne de 21 points 6 rebonds et 3 ass. Mais wait wait
wait ...
quid de son parcours, réellement avec les Bucks ?
Glenn n'est pas un "Bust" comme on dit en anglais, juste une déception.
Les Bucks sont malgré tout devenus playoffables chaque saison grâce à
son franchise player scoreur. Ainsi, en 2001, avec un séduisant roster
composé de Big Dog, Ray Allen et Sam Cassell entres autres, ils
atteignent la finale de conf, qu'ils perdent en 7 matchs, face aux
Sixers de l'intenable Iverson.
Si on se réfère à sa carrière
NCAA, il aurait pu devenir une des plus incroyables machines à scorer de
l'histoire de la NBA, au même titre qu'un Do' Wilkins à son poste. Il
aurait aussi du obtenir 3 ou 4 fois plus de sélections au All Star Game.
Joueur universitaire inoubliable. Voici les 3 mots qui résument la carrière du Big Dog.
6Ril
BrewCityBucks@gmail.com
Twitter : @MilTown_Bucks
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