mardi 26 août 2014

Buck in The Day - 1971, « c’était presque du pur basket »

Buck In The Day
En 1971, les Bucks font vivre à la franchise la plus belle année de son existence. Milwaukee va dérouler du début de la saison jusqu'au titre. Alors, pourquoi un seul titre ?   

1969-70 - Lew Alcindor, le rookie ultra dominant qui a changé la vie des Bucks

 
1969-70
On dit quoi ? Les Celtics viennent de remporter 10 des 12 dernières finales NBA avec Bill Russell ... ok. On sait qui commande dans le coin. Seule la belle équipe des Sixers 67' et les solides Knicks 70' parviennent à ramasser quelques gouttes de houblon que laisse chichement échapper de sa chope le leprechaun ( les amateurs d'allitération passent un bon moment ) qui petit a petit se laisse approcher.
Bill Russell a pris sa retraite de joueur en 69 sur un titre de champion NBA en tant que joueur-coach. Le genre de chose qu'on est pas prés de revoir. Les Knicks donc, sont champions NBA cette année 1970 battant les Bucks 4-1 en finale de conférence qui ont dans leur rang le monstrueux rookie Lew Alcindor, plus connu sous le nom de Kareem Abdul Jabbar. Aux Lakers, Wilt Chamberlain est vieillissant ( 33 ans ). L'effet Lew Alcindor porte Milwaukee à 56W, 2 eme bilan de la saison derrière les Knicks.
28.8 pts et 14.5 rebonds et 4.1 ass, titre de Rookie de l'année, et il permet au Bucks une progression de 29W.
Salade-tomate-oignons.

 

1970-71 - 2th saison de Jabbar, il est nommé MVP et sera champion NBA


1970-71
La NBA change de visage. Les Bucks passent à l'Ouest dans le redécoupage de la ligue en 4 divisions au lieu des uniques conférences Est et Ouest.
Les Knicks, dans une des meilleures période de leur histoire, veulent défendre leur titre et terminent second au bilan général de la ligue avec 52W.
 
Seulement, cette saison 1970-71, une équipe va survoler les débats. Il s'agit des Bucks. Au sommet de leur alchimie. On sent poindre une finale Knicks-Bucks.
Hormis la franche camaraderie, qui saute aux yeux dans ce groupe, c'est l'arrivée du vétéran de 32 ans Oscar Big O Robertson qui va donner une dimension supplémentaire à la franchise. L'homme qui a réalisé une saison en triple double 9 ans plus tôt vient prêter main forte à Lew Alcindor, qui lui même termine MVP après avoir été ROY la saison précédente ( 31.7 points/16 rebonds/3.3 ass) !!
Salade-tomate-oignons et un peu de frites svp.

L'équipe tourne à 51% de réussite sur toute la saison, et a le jeu le plus collectif de toute la ligue. Le basket proposé est magnifique. Tel un rouleau compresseur, les Bucks se présentent en playoffs avec l'étiquette de machine inarrêtable. Ça sera le cas.
-4-1 contre les Warriors avec un différentiel de +17 de moyenne.
-4-1 contre les Lakers, +13.8 points de différence à chaque match puis
-4-0 en Finals et + 12.3 face aux Baltimore Bullets qui viennent de sortir les Knicks en 7 matchs en finale de conférence. La revanche n'aura pas lieu.
+14.5 sur les Playoffs, record NBA. Fou. Les Bucks sont sacrés Champions NBA.
Kareem termine donc MVP et meilleur scoreur pendant qu'Oscar Robertson est nommé All-Star pour la 11th année de suite.
Salade-tomate-oignons, frites et sauce samouraï.

3 séries, 3 faces à face de légende pour Lew Alcindor au poste 5. 3 duels qu'il survolera, laissant une impression de domination level premium. Un adulte dans une compétition d'enfants.
Au 1er tour, il sera opposé à Nate Thurmond, le défenseur ultime. Sans effet. Face aux Lakers, il dominera Wilt Chamberlain, symbole de la passation de pouvoir entre 2 des plus grands pivots de l'histoire de la NBA. En finals il sera face à un capitaine emblématique et blessé, le pivot de Baltimore Wes Unseld, laissant place à un duel entré dans l'histoire des Finals NBA grâce à la bravoure de Wes. Milwaukee et son pivot marche littéralement sur la concurrence en cette saison 70-71 sous la houlette de Larry Costello qui les coachera de leur année de création jusqu'en 1977.

12 victoires pour 2 défaites. L'avenir appartient à Milwaukee. Les hommes clefs sont Dandridge 23 ans, 18.4 ppg, qui est le parfait homme de l'ombre du duo Robertson/Jabbar. McGlocklin, 27 ans et 15.8 ppg, Greg Smith 24 ans, Alcindor, donc, qui domine la ligue de la tête et des épaules à 23 ans, Bob Boozer, ancien 1st pick de draft, vétéran de seulement 33 ans, précieux, Dick Cunningham, pivot sophomore de 24 ans qui permet à Lew Alcindor de souffler de temps en temps tout comme Lucius Allen permet la même chose à la mène pour Big O... Les Bucks, huilés à la perfection, peuvent s'asseoir au sommet de la ligue pour 10 ans.

Un seul trade suffira a tuer l'équipe. En cette intersaison, les dirigeants échangent Greg Smith, qui passera le reste de sa carrière NBA a se blesser sans plus jamais retrouver son niveau, Dick Cunningham, et ils ne réussissent pas à empêcher Bob Boozer de prendre sa retraite.
Comme le confiera Greg Smith plus tard, c'est la perte du liant, de la camaraderie et de la complicité qu'apportaient ces joueurs qui a détruit les Bucks. Bien plus que leur talent intrinsèque. Le titre NBA 71 sera le seul et unique titre de ce superbe groupe, une des plus belle équipe de l'histoire de la ligue.
Sans tomate en fait svp.

 

Playoffs 72' - Oscar Robertson, Jabbar et les Bucks ne pourront rien faire contre les irrésistibles Lakers


 1971-72
Les Bucks terminent la saison 1971-72 avec 3W de moins qu'en 71.
63W, Kareem est une nouvelle fois MVP, mais les Lakers sont injouables en saison régulière. Ils sortent les Bucks en finale de conférence 4-2, prenant ainsi leur revanche, bien plus équilibrée que le résultat ne le laisse supposer. Kareem écrase purement et simplement Chamberlain, 35 ans, à 1 saison de la retraite, mais le vrai match ne se situe pas ici. Pas cette année. Les Lakers ont d'autres ressources et leur complicité rappelle celle des Bucks la saison passée. Ils finiront champions NBA.
Sans tomate-sans oignons. A cause de l'haleine. J'ai réunion après.

 

1972-73 - Kareem dira de Nate Thurmond qu'il a effectué la meilleure défense à laquelle il n'avait jamais été confronté

1972-73
Milwaukee perd encore 3W sur son bilan. 60W. Kareem n'est pas MVP, ça sera Dave Cowens des Celtics. les Warriors de Nate Thurmond qui aura tenu Jabbar toute la série sortent les Bucks au 1er tour des Playoffs. Énorme déception. Les Knicks sont champions pour la seconde fois en 3 ans alors que les Celtics avaient dominé a saison régulière.
Ne me mets pas de sauce non plus, je veux pas me tacher.

 

1973-74 - Dave Cowens, le MVP sortant, dominera les Bucks de Jabbar, MVP de l'année, en finale NBA

1973-74
59W. Kareem retrouve son titre de MVP et les finals NBA. Mais les Celtics oublient la déception
de la saison passée et sont de nouveau dans la partie. Havlicek et le MVP de la saison passée, le pivot Dave Cowens, s'arrachent pour battre les Bucks en 7 matchs.
Je réfléchis, je sais pas quoi prendre en fin de compte.



1974-75 - dernière saison de Jabbar aux Bucks avant de partir aux Lakers. Ici en compagnie de Jerry West.


1974-75 Des mauvais choix, Milwaukee termine dernier de la Midwest division. 38-44. Pas de Playoffs. L'équipe est définitivement morte en 4 saison. Kareem Abdul Jabbar quitte les Bucks pour les Lakers à la fin de la saison.
Rideau.

Quelques années plus tard Big O Robertson, qui porta les Bucks au titre 1971 avec 30 points et une victoire 118 à 106 déclara des Bucks de 71 :
« c’était presque du pur basket »
Et c'est presque du gâchis.
Juste une barquette de frites ça ira.



26/08/2014

6Ril
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