Jason Kidd: Interview

CBS Sports s'est entretenu avec Jason Kidd, le nouveau coach des Bucks qui sortent d'une saison difficile à 15W. Milwaukee, Giannis et Gary Payton, Larry Sanders, Kendall Marshall, Jabari Parker, Jason Kidd nous parle de tout.

Jason, Milwaukee, c'est comment ?

On m'avait dit 'tu verras c'est froid', c'est surtout magnifique. Le temps et les gens sont super, l'organisation des Bucks est incroyable et ils assurent la transition ( nouveaux propriétaires ) de manière incroyable.

Quels ont été les plus importants signes d'encouragements dont vous avez fait l'objet jusqu'à présent ?

Ceux provenant des premiers joueurs à qui j'ai parlé. Que ça soit Jabari, Zaza, Larry, Giannis, ces mecs sont hyper motivés et excités quant à la saison qui se profile. Quand tu es coach ou joueur, ce genre de comportements amène toujours de bonnes choses.

Durant l'été, avez vous eu le temps jusqu'à présent pour apprendre à connaitre les joueurs, passer du temps avec eux ? 
 
J'ai eu de la chance. Durant le mois de Septembre, la plupart du roster était ici. Ça nous a tous beaucoup aidé, je n'ai pas eu à faire des trajets partout dans le pays pour les rencontrer. C'était un bon moment. J'ai aussi pu les avoir par SMS, téléphone, prendre des nouvelles, savoir comment ils allaient, leur état d'esprit. L'été c'est leur moment, ils peuvent se détendre et profiter de leur temps libre, mais ils ont été très réactifs et j'ai pratiquement pu tous les rencontrer dés mon arrivée.

C'est votre 2nd saison en tant que coach, quelles sont les premières choses que vous faites quand vous devenez head coach d'une team ?

La première des choses est de communiquer sur le style de jeu que vous voulez mettre en place. Ils doivent dés le début savoir où nous allons. Il faut aussi adapter cette pilosophie avec le style de jeu de chacun et leur aspiration personnelle. Trouver une alchimie entre le jeu que je souhaite et les joueurs à disposition. Se parler. La communication est la chose la plus importante. Je dois savoir s'ils adherent ou non, et ils doivent me le dire. Ils doivent comprendre que mon travail est de trouver un moyen de les rendre meilleurs individuellement afin de gagner collectivement.

Aurez vous une approche différente avec ce groupe jeune que celle que vous aviez avec des Nets composés de vétérans qui jouent le titre ? 
 
Oui. Vous savez, c'est un processus. Pour nous, il s'agit d'un processus de compréhension de ce qu'il faut accomplir pour amener les victoires et les gars ont déjà commencé ce processus ici en venant aux trainings, en travaillant pendant la journée. Je dois leur donner le gout du travail. Les équipes qui atteignent les 50W en saison régulière sont des équipes composées de ce genre de joueurs, qui savent à quel point le travail de l'ombre, dans le gymnase d'entrainement, est ce qu'il y a de plus important. Plus vous vous entrainez, plus vous gagnerez. Les vétérans le savent. Il faut l'inculquer aux autres.
 

Est-il vrai que Gary Payton va être le mentor de Giannis?

Non, personne ne sera le mentor de personne. Je ferai appel à des mecs avec qui j'ai joué, ou contre qui j'ai joué, afin de venir 1 jour ou 2 et faire part de leur experience au groupe, voici ma méthode. Si Gary peut venir nous aider dans cette optique, voici la façon dont il pourra le faire, mais nous ne l'embaucherons pas.

Qu'avez-vous appris sur Giannis que vous ne saviez pas avant de le voir à l'oeuvre sous vos ordres?

Il aime travailler. Il aime être dans la salle de gym. Il a 19 ans et il aime le travail, j'en suis déjà convaincu après 2 mois de travail ensemble.

Son potentiel est évident, mais quelle sera votre méthode pour obtenir le meilleur de ce potentiel ? 
 
Je suis surexcité. Je pense que c'est un grand défi. Je pense qu'il a des compétences incroyables. Il joue déjà comme un meneur, il aime ce poste, il est altruiste, il aime crée du jeu pour ses teammates. J'aime ce qu'il apporte au groupe, au jeu que nous mettons en place. Il n'a que 19 ans, nous prendrons le temps de le développer.

Durant la Summer League, il était affecté par les défaites, quelles conclusions en tirez vous?

Oui, personne ne veut perdre et il est un winner, c'est indeniable. Il veut gagner durant les trainings, il veut gagner lors des picks up games. Cela montre qu'il est soucieux et qu'il veut gagner. Ça va déteindre sur ses coéquipiers et c'est une bonne qualité.

Vous avez été en quelque sorte dans la peau de Jabari Parker, choisi 2nd à la draft, allez vous prendre le temps de lui expliquer comment appréhender les attentes placées en lui, ce qui l'attend ? 
 
Il devra être lui même. Travailler dur parce que c'est son métier. Il y aura des bonnes soirées et d'autres où il ne dormira pas. J'ai peu de choses à lui dire, il se forgera sa propre experience et il en apprendra chaque jour un peu plus. Le plus important sera de savoir passer à autre chose, et d’être constant, régulier. 

Comme vous avec Grant Hill, Jabari sera en concurrence avec Wiggins cette saison. Est ce une bonne chose pour lui ? 

Oui, j'aimais ça. Quand je voyais Grant Hill sortir un triple double un soir, je me devais d'en sortir un lors de mon prochain game. C'est une compétition, une source de motivation comme une autre. Grant Hill était un winner et je me devais de l’être avec Dallas aussi. Jabari pourra se nourrir de cette rivalité.  

Il se dit à l'aise en 4, vous avez confirmé, est ce le plan pour lui?

C'est un joueur de basket-ball, poste 3 et 4. Mon job est de mettre sur pieds le meilleur 5 possible pour gagner. Il sait shooter longue distance, il sait scorer de loin et de pres. Nous avons un tas d'option avec Jabari et il saura évoluer en fonction des besoins de l'équipe.

Vous avez toujours vu les choses avant les autres en tant que joueur. Que pensez vous de la façon dont Kendall Marshall joue?

Kendall est un général sur le terrain. Un vrai 'pass first'. Les gars savent qu'ils vont obtenir la balle, ça les motivent à couper et à courir. Et c'est amusant à regarder. Pour lui, faire tourner le ballon, le donner à un coéquipier, lui obtenir un panier facile, c'est naturel et il aime ça. C'est quelque chose que nous ne voyons pas beaucoup dans cette ligue.

Quelles ont été vos premières conversations avec Larry Sanders cet été ?

Nous avons beaucoup parlé. Nous avons parlé tout l'été. Je suis très excité. Il a dit à plusieurs reprises qu'il est excité de jouer au basket. Nous comprenons combien il est important pour cette équipe, et si il apporte ce dont il est capable en attaque et en défense, nous aurons fait notre travail.

Il n’arrête pas de déclarer qu'il veut et va rebondir cette saison. Quelles sont vos attentes le concernant?

Il est en super condition physique. Il court. Il contre, il domine aux rebonds durant les trainings, il parle, il aide ses coéquipiers sur les deux extrémités du terrain. Il est en forme. D'ailleurs, les 15 gars que j'ai vu jusqu'à présent ont tous une condition parfaite. 
 

Qu'est-ce qui vous rend confiant, quelles sont les choses que vous voulez changer maintenant?

Nous avons un groupe de gars qui croit qu'il va faire mieux et c'est ce qui rend la saison qui arrive passionnante. Nous savons que chaque jour nous devrons être meilleurs que la veille. Joueurs et coachs.